Quand un entrepreneur en herbe annonce autour de lui qu'il a l'intention d'ouvrir une franchise, il se retrouve vite noyé de conseils plus ou moins experts. En plus de toutes les problématiques liées à la création d'une entreprise en franchise, la question qu revient sans doute le plus souvent est : « avez-vous le sens du commerce ? » Si vous vous demandez quelles compétences peuvent bien se cacher derrière cette formule nébuleuse, notre article vous aidera à y voir plus clair.
Le sens du commerce, une définition
Cette expression parapluie est employée pour résumer les compétences et surtout les qualités humaines qui font un bon commerçant. Avoir le sens du commerce, c'est avant tout aller au devant des désirs de ses clients. Une facilité de contact, une aptitude à l'empathie, une habitude du sourire sont nécessaires pour établir une relation avec le client. Le sens du commerce, c'est aussi savoir écouter, poser des questions ouvertes, faire des recommandations en matière de bénéfices pour le client et non d'avantages produit et toujours chercher à mieux connaître son domaine et ses produits. Un bon commerçant aura à cœur de réaliser les souhaits des personnes qu'il rencontre autant que de réaliser une vente.
Les trois profils de commerçants
Il existe des milliers de concepts de magasins et sans doute autant de profils de commerçants. On peut cependant dégager plusieurs grands types. Le premier est le jeune entrepreneur qui crée son emploi après avoir « roulé sa bosse » de métier en métier sans avoir pu créer de carrière stable. Il apprend souvent sur le tas, mais sa motivation l'aide à réussir.
Vient ensuite le trentenaire spécialiste, habitué du commerce pour avoir travaillé en tant que salarié dans des magasins (qu'ils appartiennent au même secteur ou non). Très capable de s'adapter au marché, travailleur, compétent, il fera un excellent commerçant. Souvent, il manque des fonds nécessaires pour débuter et il devra faire appel à sa famille ou à un associé.
Enfin, le cadre quadragénaire en reconversion, qui investit ses économies dans une nouvelle activité. S'il ne vient pas du secteur, il l'a étudié avec assez de précision pour savoir ce qu'il fait. Il s'engage souvent en couple, ce qui rassure les franchiseurs. Il possède également un patrimoine plus qu'adéquat pour obtenir un prêt auprès des banques.
L'entourage est primordial
À moins de vivre seul et de n'avoir aucune vie sociale – ce qui ne serait pas un bon départ pour se lancer dans le commerce, avouons-le – un nouveau commerçant apprend vite à se reposer sur son entourage. L'ouverture d'une franchise magasin représente un virage à angle droit, un changement de vie qui aura bien des conséquences sur la vie de famille. Un gérant de magasin se doit d'être sur le pont matin et soir, à l'heure du déjeuner, le samedi et parfois le dimanche. Il doit être certain que son absence ne sera pas mal vécue par ses proches. Travailler dur c'est une vocation, décevoir sa famille c'est une erreur !
La Rédaction, Franchise Magasin ©